Montpeyroux est un endroit très agréable pour se promener et déambuler à la découverte d’un patrimoine riche d’histoire, et découvrir des maisons attrayantes et de petits jardins. N’hésitez pas flâner dans ses ruelles étroites, et à profiter de points de vue exceptionnels sur les sommets environnants.
A l’entrée de l’ancien village médiéval fortifié, vous pouvez découvrir un magnifique porche du XIVè siècle. Plus ancien, un Donjon du XIIIè siècle domine les maisons de trente mètres et offre depuis sa plate-forme crénelée un panorama d’exception sur la chaîne des Puys, le massif du Sancy et les Monts du Cantal.
L’église actuelle de style roman-byzantin, financée par les habitants de Montpeyroux, a été édifiée par des ouvriers du village courant du XIXème.
Le Donjon a été construit sous le règne de Philippe Auguste ou légèrement plus tard, dans la 2nde moitié du XIIème siècle. Sa position géographique permettait une surveillance des alentours (incendies, inondations, invasions,…) et ainsi assurer la protection des villages environnants. Du haut de ses 30,30 mètres (au faite des créneaux), le Donjon était le point central de la Forteresse. Aujourd’hui, l’accès au Donjon offre du haut de sa plateforme supérieure, une vue circulaire à 360°, magnifique.
A sa base, son diamètre est de 14,25 mètres, mais n’est plus que de 13,20 mètres à son sommet. De type cylindrique, ce type de tour a fait son apparition en France au début du XIIème siècle. Le Donjon a servi successivement, de demeure pour la Famille Seigneurale, de Tour de gué et de signaux, d’entrepôt de nourriture ou même de prison…
Le Donjon, se compose de 3 étages, dont il semble qu’il ait été bâti d’une seule traite, en témoignent les lézardes observées sur divers côtés. Par contre le couronnement du donjon, les créneaux et l’échauguette (ou guérite) datent de la fin du XIIIème siècle et du XIVème. La tour est bâtie en moellons de choix inégaux, et provenant de la même carrière d’Arkose. Sur la façade, on peut distinguer les trous de boulins destinés à recevoir les rondins de support d’échafaudage.
La porte principale (ou porche) de la forteresse, située côté Nord-Ouest, constituait à la fois l’accès principal, mais aussi l’un des points forts du système de défense.
Il a été classé Monument Historique en 1951.
Il subsiste au sommet du porche, les cloches de l’ancienne chapelle qui a été remplacée au XIXème siècle par l’église actuelle, dont le clocher n’a jamais été achevé.
En 1832, à la demande de ses habitants, Montpeyroux qui n’est alors qu’un lieu-dit de Coudes, devient une paroisse et la construction de l’église peut-être envisagée, financée par les paroissiens. Confronté à des difficultés financières, le projet ne sera jamais totalement achevé. Le clocher ne sera pas réalisé et les cloches de l’ancienne chapelle, resteront sur le porche .
Edifié intégralement en arkose, la construction débute en 1846, son architecture imite scrupuleusement l’art des bâtisseurs de l’époque romane et offre un témoignage intéressant sur la redécouverte de ce style au XIXème siècle.
Elle reproduit le plan basilical des églises de pèlerinage d’Auvergne et se distingue notamment par l’ampleur de son déambulatoire, qui surprend dans ce modeste sanctuaire rural. La voûte de la nef est supportée par 2 colonnes monolithes dont les chapiteaux, tous différents auraient été sculptés par les tailleurs de pierre du Village